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1) Démarches de voyage
- Venir au Benin ou au Togo
Depuis la France, il existe des vols directs Paris CDG – Lomé avec la compagnie Air France. Les prix peuvent varier de 450 à 1000 € A/R selon la saison. Il existe des tarifs avantageux pour les moins de 24 ans. Le temps d’un vol direct Paris – Lomé est de 6 heures environ. Certaines compagnies proposent des tarifs avantageuses avec un escale en cours de route. Le meilleur moyen pour réserver son billet est Internet, soit directement sur le site des compagnies ou sur des sites de réservation en ligne. Veuillez vous assurez d’avoir toutes les informations nécessaire concernant votre billet d’avion (Date de départ, heure d’enregistrement des bagages, heure d’embarquement, etc..) pour ne pas rater votre vol car généralement le billet par Internet sont des billets non modifiables.
- Se faire financer son projet de voyage pour stage :
De nombreux organismes publics, collectivités proposent des bourses de mobilité à l’étranger pour projets d’action jeunesse. Renseignez vous directement auprès de votre mairie, maison de jeunesse ou collectivités. Généralement les demandes et les projets de solidarité se font et sont souvent acceptés lorsqu’ils sont proposés par un groupe de jeunes voulant partir dans un pays du Sud.
- Démarches administratives :
Passeport :
Pour rentrer au Togo, on exige de posséder un passeport en cours de validité et un Visa.
VISA :
Nous conseillons à nos volontaire d ‘obtenir le Visa à l ‘aérport à leur arrivé au Togo, c’est plus facile. Mais le visa s’obtient aussi avec le consulat du Togo en France. La demande débute forcement par Internet sur le site officiel de ce dernier. Il faut d’abord procéder à un enregistrement pour obtenir un mot de passe et un identifiant. Ne faite pas de demande si vous n’avez pas encore votre passeport. Une fois que vous avez procédé à l’enregistrement, vous pourrez imprimer un formulaire de demande de VISA. Ensuite il faut envoyer un courrier à l’adresse : 8 rue Alfred Roll 75 017 PARIS ou à l’adresse de l’ambassade du Togo dans votre pays de résidence. Ce courrier doit être envoyé, doit se composer des pièces suivantes :
– Le formulaire rempli.
– Deux photos d’identité.
– Une preuve du billet A/R (réservation internet ou photocopie du billet).
– Votre passeport valable au moins 6 mois après le retour avec 4 pages vierges.
– Une attestation d’invitation (fournie par « ELAYI »).
– Une attestation d’assurance rapatriement (la preuve du paiement du billet par carte bancaire suffira).
– Une enveloppe Chronopost pour le retour du passeport par courrier.
*TYPE DE VISA :
Choisissez un visa tourisme, avec le bon nombre de jour en fonction de la durée du séjour. Si vous avez l’intention de sortir du Togo durant votre séjour, pour visiter les pays frontaliers par exemple, tels que le Ghana ou le Bénin, prenez un visa à entrées multiples. Si vous êtes en possession d’un visa à entrée unique et que vous sortez du pays, à votre retour au Togo le visa ne sera plus valable, vous serez obligés de repayer (1mois = 10.000 FCFA) même si vous n’avez que quelques jours à faire au Togo avant votre départ pour votre pays d’origine. Ceci est valable si par mégarde vous rentrez en situation d’illégalité de séjour sur le territoire avec des pénalités.
* Coût et paiement du visa :
Un visa tourisme à entrée multiple de 90 jours vaut 70 €. Les prix diminuent avec le nombre de jours et si l’entrée est unique. Les prix augmentent si vous vous y prenez en retard et que vous êtes dans l’obligation de prendre un visa express. Ajoutez à cela les frais d’envoi commandé, d’enveloppe Chronopost, de mandat cash (environ 25 €). Le paiement se fait donc par mandat cash, cela se fait au niveau de la poste en leur fournissant la somme en liquide.
Assurance :
Vérifiez auprès de vos organismes d’assurance ou mutuelles que vous êtes bien couvert pour les frais de rapatriement en cas d’accident ou de besoin d’hospitalisation. Les cartes bleues Visa proposent également ce service.
2) Santé :
Vaccinations :
La possession d’un carnet international de vaccination mentionnant une vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’entrée sur le territoire togolais et béninois. Renseignez vous auprès d’un hôpital, d’un médecin spécialisé en maladies tropicales, ou d’un centre de vaccination. Il est aussi conseillé de faire d’autres vaccins ou rappels (fièvre typhoïde, hépatites…). Si vous possédez une mutuelle étudiante ou autre, une bonne partie de ces frais peut vous être remboursée.
Le Paludisme
N’oublions pas que ces pays son touchée par le paludisme, une maladie qui est transmise par un moustique. Vous pourvez prévoirun traitement préventif allopatique ou d’une autre nature; pour cela veuillez consulter votre medecin traitant habituel.
Prévoyez aussi des médicaments contre la turista, la diarrhée, la constipation, etc…
3) Argent et banque :
La devise utilisée au Togo et au Togo est celle de l’Union Monétaire Ouest Africaine, le Franc CFA. On peut facilement échanger les Euros en Francs CFA dans les banques à partir de 50 €, avec un taux de change qui n’est pas excessif. Pour le retrait d’argent au distributeur, seule la carte bleue Visa est acceptée au Togo. Veuillez vous informé avant de partior de frais de votre banque pour les retraits au distributeur
4) Dans vos bagages :
Sur soi et bagage à main :
Mettez à l’intérieur tout ce que vous avez de plus précieux : ordinateur, appareil photo, papiers d’identité, argent, carte bleue, médicaments… Attention, ne pas mettre de produits liquides (dentifrice, crèmes…).
Bagages en soute :
Certains compagnie autorisent autorise à mettre en soute deux bagages de 23 kg chacun. Vérifiez bien le poids afin de ne pas payer les lourds suppléments. Effets personnels Laissez chez vous vos bonnets et doudounes ! Quelque soit la période de l’année, il fait toujours chaud au Togo, donc emmenez des vêtements adéquats. Un habit de pluie peut vous être utile. Sachez aussi qu’en Afrique, quelque chose d’à priori cassé, peut se recycler, ou même avoir une nouvelle vie…
5) Arrivée à Lomé ou Cotonou:
L’aéroport :
Attendez-vous à un choc thermique dès la sortie de l’avion. Ne soyez pas surpris par la chaleur étouffante, vous vous y habituerait en quelques jours. Après les vérifications du passeport et carnet de vaccination, vous attendrez l’arrivée de vos bagages. Soyez patients et non inquiets si vos bagages mettent du temps à arriver. Ce sera un premier aperçu de la lenteur du système africain. Une fois vos bagages récupérés, les douaniers les fouilleront sûrement avant la sortie.
Première nuit :
Généralement la première nuit se fait à Lomé ou à Cotonou, de même que les quelques jours d’avant et après chantier.
Enregistrement au consulat de France :
Celui-ci est important, pour prévenir les autorités ambassadrices de votre pays d’origine de votre présence au Togo et au Bénin. Généralement au lendemain de votre arrivée un membre de l’association vous accompagnera pour réaliser cette démarche ainsi que les opérations de change à la banque. Dans le cas d’une arrivée le week-end, cette démarche consulaire se fera en début de semaine avant tout départ sur le chantier, et s’il arrive que ça coïncide avec la date du début du chantier, vous serez contraint de rester à Lomé ou à Cotonou pour être déclaré auprès de votre ambassade avant de rejoindre le groupe de bénévole sur le chantier.
6) Encadrement des bénévoles :
Responsables :
En plus de leur rôle de gestion et représentation de la structure, ces personnes sont auprès des bénévoles et des volontaires tout au long de leur séjour. Ils sont à vos côtés pour vous accompagner dans vos démarches d’arrivée, ils assurent votre sécurité. Vous serez tenu de prévenir les responsables en cas de déplacements sans un membre de l’association. Ils sont aussi chargés suivi de votre mission l’association a également à sa disposition de nombreuses personnes ressources, notamment dans chaque village ciblé par un projet et les animateurs du chantier. Ces personnes font le lien entre l’association et la population villageoise. Elles s’impliquent dans les projets, vous accompagnent et vous apporte l’assistance nécessaire durant toute la durée du séjour dans les communautés.
7) Frais de participation au chantier :
Règlement des frais de participation au chantier :
Avec la non acceptation des chèques français et l’impossibilité de faire des virements, le paiement s’effectue donc en liquide/espèce (€uros ou Francs CFA). Les frais de participation au chantier proprement dit ne sont payables en espèce qu’une fois arrivée à Lomé ou à Cotonou.
Les frais de participation adaptés à chaque type de chantier servent généralement à couvrir les besoins basiques du bénévole. C’est-à-dire que :
Ces frais de participation couvrent :
– Hébergement à Lomé ou à Cotonou avant, pendant et après le chantier et logement sur le chantier
– La Restauration pendant la durée du séjour
– Accueil et transport aéroport de Lomé, consulat.
– Transports aller – retour du chantier
Aussi ces frais de participation contribuent au financement des activités selon le type de chantier : (chantier de mobilisation sensibilisation sur le paludisme ou sur les IST/VIH/SIDA : Achat de moustiquaires imprégnées, de préservatifs, rémunération du formateur sur les IST/VIH/SIDA ou sur le paludisme.. ; Frais de transport des matériels ; chantier de reboisement : Achat de jeunes plants tels que le kayas-sénégalinsis, Acacia, Acajou, Teck et autres; Chantier artistique : Couleurs de teinture, t-shirt blanc, soude, bougie, cire d’abeille, gans, tissus blanc Guinéens, peintures acryliques ;peintures à huile, tissus, bois ….. ; Frais de transport des matériels ; Chantier de construction ou de rénovation : Ciment, gravier, fer à béton, ocre, chaux blanc, tôles, papiers éteins, peinture, rémunération du maître maçon, du maître menuisier; location de pèles, truelles, taloche, niveau, moule claustra, parpaings creux et plein, Frais de transport des matériels etc)
8) Autres frais :
Ensuite les éléments cités ci dessous restent à la charge directe du bénévole:
– Billets d’avion et taxe d’aéroport.
– Assurance annulation, maladie et rapatriement.
– Frais de santé et d’hospitalisation.
– Boissons et autres consommations personnelles.
– Les communications téléphoniques.
9) Sécurité :
Nous n’avons aucun problème d’insécurité au Togo ou au Bénin. Cependant certaines précautions sont à prendre, notamment dans les les grandes villes desdits pays. Dans les villages, il n’y a quasiment jamais de problème. Dans tous les cas les volontaires exptriés sont accompagnés au quotidien des bénévoles locaux.
10) QUELQUES DEFINITIONS :
Qu’est-ce qu’un volontaire bénévole ?
Un volontaire bénévole est une personne qui rend service sans être obligé. Cette personne s’investit physiquement et intellectuellement voire financièrement dans ce service humanitaire (aider des populations t enfants démunies). Il /elle le conçoit comme un don à des nécessiteux.
Qu’est-ce qu’un projet humanitaire ?
Un chantier c’est deux, trois à quatre semaines de vie commune pendant lesquelles, des volontaires étrangers comme nationaux (Filles et garçons âgés de 18 ans au moins) participent à la réalisation d’un projet au profit d’une communauté donnée. Les travaux sur un chantier varient selon les besoins des localités. La participation active de tous les volontaires, un symbole parfait et une harmonie du groupe constituent les facteurs de la réussite du camp chantier. Un chantier, est un lieu de rencontre, d’échange culturelle e d’expérience, un lieu du savoir faire et du savoir vivre en compagnie d’autres personnes. Les travaux sur un chantier sont bénévoles, mais exigent la participation matérielle et financière de tous les volontaires qui les exécuteront. Le nombre de volontaires sur un chantier est compris entre 10 et 20 personnes et il n’y a aucune distinction de race, de religion ou de conviction politique.
11) Pourquoi un stage au sein de notre ONG ?
Il est de plus en plus facile et surtout caractère politique à la mode d’aller en Afrique en tant que touriste. Passer des vacances, ça peut être sympa, mais vous ne découvrirez pas réellement l’Afrique tel que vous pourrez le faire lors d’une mission. En effet, un chantier vous permettra de rentrer directement en contact avec la population locale ; en travaillant avec eux vous aurez un bon aperçu de leur vie quotidienne ;vous irez dans des endroits où jamais vous n’auriez mis pied en tant que touriste. De plus vous finirez par vous faire des amis avec la communauté locale : l’échange n’est pas uniquement humain mais aussi culturel. En faisant un chantier, donc vivant et travaillant ensemble, on espère que les gens venant du monde entier apprendront à comprendre et à respecter les autres cultures plutôt que de les exploiter.
12) IMPACTS DES projets HUMANITAIRES :
Sur les volontaires :
Pour un volontaire, le camp chantier lui permet d’accroître l’échelle de ses connaissances. Il lui donne de nouvelles acquisitions techniques comme culturelles. Il cultive le savoir vivre en groupe multinational et découvre ainsi de nouvelles races et cultures. Un volontaire digne de ce nom doit avoir comme premier gain, la joie et le plaisir d’avoir offert son service à une communauté ou à des enfants qui en ont besoin. Il doit être fier d’avoir aidé d’autres à améliorer leur existence. L’on peut sortir d’un camp chantier et devenir artisan, agro forestier si l’on s’applique sur les camps chantiers. Les différentes relations tissées sur les camps chantiers peuvent également prouver plus tard des surprises alternatives. Bref, l’on ne perd rien en participant à un camp chantier ; l’on en profitera toujours.
Formation des volontaires locaux :
Une réunion de formation et d’information des volontaires locaux commence à partir de début Janvier ou parfois plus tôt et s’effectue chaque dimanche du mois et ceux durant toute l’année. Au cours de ces réunions, certains thèmes sont débattus comme le fonctionnement et la vie sur le camp chantier, la dynamique du groupe, le conflit culturel…etc. Ceci pour les former à ce que le chantier se passe en bonne et due forme, pour éviter dans la mesure du possible certains problèmes qui peuvent exister au cours du chantier. Les nationaux d’ELAYI versent une cotisation de 10.000 FCFA mensuellement, soit l’équivalent de 15 Euros chaque dernier dimanche et ceux durant toute l’année de formation. Les cotisations des membres du bureau et locaux servent au fonctionnement de l’association durant toute l’année. En sommes sur toute l’année ils versent une participation d’environs 100 Euros. Alors quand vient la période des camps chantiers et autres activités ils versent juste une modeste contribution qui est de 10 .000FCFA soit en environs 15 Euros pour servir de guides aux volontaires expatriés. Aussi faudrait le mentionner que les cotisations des membres actifs ne sont pas significatives de participation directe aux activités. La régularité aux réunions hebdomadaire leur est obligatoire et suivit par une liste de présence, la ponctualité, l’assiduité et en fin avant la début des chantiers tous les nationaux passent obligatoirement un test d’évaluation pour que le bureau de l’association puisse juger de leur aptitude à mener à bien le projet et à mettre en pratique les consignes des formations reçus. Un week end de préparation et de formation sanctionne la fin de chaque formation à quelques jours avant le lancement du projet. Pour participer à ce week end de préparation les bénévoles nationaux versent 2.500 FCFA ce qui équivaut à 4 Euros. Le week-end de formation est organisé dans un village très proche de Lomé ou à Lomé. En définitif la participation versée à la fois par les bénévoles nationaux et internationaux sert aussi à assurer le suivit des projets pour leur pérennité, et à la vie de l’association durant au moins une année.
13) Week-end ou journée de préparation :
Après le test obligatoire d’évaluation des nationaux, un week-end ou une journée de préparation clôture des réunions de formation et d’information des volontaires locaux. Au cours de cette journée les formateurs de l’association effectuent une restitution du test d’évaluation et un résumé de tout ce qui a été dit durant les réunions précédentes, et leur explique l’activité qui serait exécutée sur chaque type de chantier. C’est le lieu où les volontaires locaux sont informés du chantier auquel ils auront à participer suite aux 3 choix de chantiers par ordre de préférence inscrits sur la fiche de participation au chantier.
14) Nous faire connaitre :
Du fait que notre association «ELAYI», n’est pas encore en relation de partenariat avec les associations d’outre mer comme (Concordia, Solidarité Jeunesse, Jeunesse et Reconstruction «FRANCE », Compagnons bâtisseurs «BELGIQUE »…etc.) qui envoient les volontaires à l’étranger, notre principal canal de recherche de bénévole demeure l’Internet, la publicité, les forums, des représentations de ELAYI à l’étranger par des volontaires expatriés de ELAYI. Et ce canal engendre beaucoup de dépense à l’association car il faut une présence quotidienne et régulière sur le net pour pouvoir informer des bénévoles. Certains anciens bénévoles acceptent de servir de personnes ressource dans leur pays ou leur ville pour donner des informations utiles aux futurs bénévoles. Parfois certains même font l’effort de rencontrer ces futurs bénévoles autour d’une table de discussion. Par ailleurs nous envoyons un prospectus à nos anciens bénévoles pour les afficher dans leur ville de résidence, universités, lycées, écoles etc…
15) Exécution d’un Camp Chantier:
Après qu’un nombre minimal de trois (3) bénévoles expatriés inscrits confirment leur participation, le projet peut être réalisé. Le groupe de volontaires locaux et d’expatriés part sur le site du chantier pour exécuter le projet pendant 3 semaines. Si le projet n’a pas atteint l’étape de finition, et s’il reste du matériel ou de l’argent pour en acheter, on le laisse à la disposition du chef du village, des membres du CVD, le directeur de l’établissement ou le représentant de ELAYI dans la localité pour poursuivre le projet avec le suivi de l’association. S’il manque du matériel et du financement, la finition est reportée pour un autre chantier qui sera prévu au cours de l’année ou l’été prochain.
Hébergement dans les communautés d’accueil, chambres et toilettes :
Les chambres et les nattes peuvent être partagées entre les bénévoles en fonction du nombre. Souvent, les bénévoles sont logés dans les maisons d’accueil négociées et loué par « ELAYI», dès fois selon les atouts du village les infrastructures sociocommunautaires peuvent servir des lieux d’hébergement (Bâtiment scolaire, centre social…). Notons que les bénévoles étrangers et locaux sont répartis et logés ensemble dans les chambres. En ce qui concerne les toilettes, ce sont souvent les fosses sèches à trou où les besoins fécaux tombent directement. Pour la douche, c’est très typique d’où le bénévole a besoin d’emmener le seau d’eau à la douche clôturée pour cacher la nudité, mais souvent non couverte, donc à ciel ouvert.
Protection contre les moustiques :
Il n’y a pas énormément de moustiques dans les villages notamment. Cependant, il faut quand même prévoir une moustiquaire pour mettre autour de son couchage et des répulsifs antis moustique. C’est très important !
16) Eau :
Si le stage a lieu à Lomé il n’y a pas de complication vis-à-vis d’accès à l’eau potable.
L’association se charge d’approvisionner le camp chantier ou le stage en eux potable en poche d’eau à transporter de Lomé jusqu’au village .Les eaux en bouteille sont préférées par certains volontaires. Les eaux minérales en bouteilles sont à la charge des volontaires.
Lessive :
Elle se fait à la main. Tout un sport ! Cela prend du temps mais c’est tout aussi efficace qu’une machine.
17) Nourriture :
Préparation :
Il n’y a pas de gaz. La nourriture est cuite avec du charbon de bois sur un système de pot en terre cuite ou sur le fourneau à bois de chauffe. Conservation des aliments Il n’y a pas de réfrigérateur. Certains aliments proviennent (poulet, bœuf) se mange directement après avoir tué l’animal. Il y a également beaucoup de féculents (spaghetti, riz, semoule) qui n’ont pas besoin de conditions spécifiques de conservation.
Composition des repas :
Les repas sont locaux mais adaptés aux estomacs européens (moins pimentés et moins épicé).Généralement, ils se composent que d’un seul plat principal en quantité importante avec un dessert.
Plat principal : Des féculents (pâte à base de farine de maïs, de manioc ou de tubercules d’igname, riz, spaghetti, semoule…) accompagnés d’une sauce à base de concentré de tomates ,oignons, de viande ou de poisson, sardine, thon, corne bœuf….La tradition fait que les plats à base de pâte et de Foufou se mangent avec la main. On prend un bout de pâte qu’on trempe ensuite dans la sauce. Ce n’est pas un protocole, on peut si l’on désire manger avec des couverts. Desserts : les desserts sont des fruits locaux : ananas, oranges, papayes, pamplemousses, mangues, noix de coco, bananes…Petits déjeuners: Ils sont de type Français : confitures de fruits locales (Fraise, abricot) patte à tartinée, pains, café, beure, thé, ric orée. Il n’y a pas de lait frais, mais du lait concentré en conserve.
18) Electricité :
La plupart du temps nous disposons sauf dans cas expectionnels dans certains villages reculés
19) Communication et accès à internet téléphone et poste :
Vous pourrez acheter facilement une carte Sim au prix de 500 Francs CFA ou 0.75 euros que vous pourrez recharger pour avoir accès à Internet. Le rechargement minimum est de 200 FCFA
20) Déplacements :
Les déplacements à Lomé ou Cotonou et dans les alentours se font souvent en taxi brousse ou en Taxi moto.
20) Travail de terrain :
Il est la partie la plus longue de l’ensemble du travail réalisé au sein de l’association. Il consiste à se rendre auprès des communautés villageoises ciblées par ELAYI pour la réalisation d’un ou des projets de développement.
26) Populations :
Bien souvent, ces populations vivant dans des lieux enclavés n’ont pas accès à l’eau courante et à l’électricité. Ils vivent dans la pauvreté, mais réservent aux bénévoles/volontaires et aux étrangers un accueil remarquable et unique au monde. Les habitants de ces villages ont un style de vie purement traditionnel, et pratique l’animisme la plupart du temps. Il faut aussi noter que beaucoup d’habitants parlent peu ou pas le français et que beaucoup d’enfants ne sont pas scolarisés.
27) APPREHENDER LES DIFFERENCES CULTURELS
Problème de langue vernaculaire
Vous remarquerez tout le long du séjour des cultures diverses et que les volontaires locaux parleront souvent à côté de vous leur langue vernaculaire « éwé » entre eux quoi qu’on ait eu à le leur interdire. Parfois ça laisse croire qu’ils parlent de vous ou qu’ils parlent pour que vous ne compreniez ce qu’ils disent. Nous vous rassurons que la plupart du temps ce n’est pas ça, mais plutôt une habitude naturelle qu’ils ont à parler « éwé » entre eux. C’est un problème crucial qui peut causer de l’isolement des volontaires expatriés. Nous vous prierons qu’une fois que vous serez face à cette situation, de ne pas vous sentir exclus, mais cherchez plutôt en inverser la tendance en leur parlant le Français.
28) CONSEILS POUR ATTENUER LES EFFETS DE DIFFERENCES CULTURELLES :
Etre réaliste et avoir des attentes positives.
Essayer de comprendre les choses.
Faire l’effort de ne pas s’isoler du restant du groupe.
Etre un peu ouvert avec les gens du pays d’accueil et les volontaires locaux.
Se respecter les uns les autres.
Garder contact avec ses amis et parents.
Faire le point sur les objectifs au départ fixés.
Avoir le sens de l’humour.
Le choc culturel ne doit pas se présenter comme la base d’un échec mais une possibilité de curiosité. Aller à la découverte du monde africain.
29)LES TEMPS DE LOISIRS ET WEEKENDS :
Des réunions de synthèse et d’échanges peuvent être réalisées en fin de la journée entre les bénévoles et l’animateur durant lesquelles les rapports d’activités journalières sont lus et amendés ou en week-end entre le directeur, le chargé de projet et les bénévoles/volontaires, pour faire le point sur la semaine passée sur le terrain, les différents ressentis et le travail à réaliser par la suite. La semaine de travail commence le lundi matin pour terminer le vendredi soir en général. Une journée de vie en famille est organisée et ceux qui le désirent seront placés dans des familles où ils passeront toute une journée pour s’imprégner encore plus de la vie dans les familles Africaine. Tour à tour, il est organisé des soirées africaines européennes et autres selon les nationalités sur les chantiers pendant lesquelles les volontaires peuvent préparer des repas de leurs pays, diriger des discussions sur la vie dans leurs pays. Les week-ends sont libres et les volontaires peuvent s’organiser pour faire une excursion. Ils s’accompagnent généralement de la réalisation de la lessive à la main et de l’accès à Internet au Cyber pour les bénévoles/volontaires qui le souhaitent. Les excursions sont à la charge personnelles des bénévoles. Le vendredi et le samedi soirs sont souvent l’occasion de moments de détente en se retrouvant dans des bars dancings autour de bières et autres boissons locales. Des excursions sont également proposées sur des sites naturels ou culturels (monastères, cascades, lacs, Togo ville, Kpalimé…). Le repos peut être un autre choix dans le cas où la semaine a été fortement chargée et fatigante pour certains.
30) ATTENTES DE ONG ELAYI AUPRES DES BENEVOLES INTERNATIONAUX AVANT, AU COURS ET APRES LEUR SEJOUR :
Avant votre arrivée :
Avant votre arrivé, vous pouvez juste prévoir des éléments
- Les volontaires peuvent nous ramener optionellement et librement des matériels.
- Ils peuvent négocier des dons auprès des entreprises, mairie de son pays … pour faciliter la bonne marche de nos activités.
Quelques éléments :
- Fournitures scolaires (stylos, romans, livres de conte/de récitation…).
- Préservatifs (pour des campagnes de sensibilisation SIDA).
- Article de sport (ballon, maillot ….).
- Anciens téléphones portables.
- Anciens PC portables si possible.
- Matériels informatiques (unités centrales, cartes mères, disques durs, lecteurs de
- CD-ROM, cartes mémoires, imprimantes…).
- Caméra, appareil photo numérique, clés USB.
Au cours du séjour Nous aimerions que :
- le l’acceptation de la part des volontaires, des conditions dans lesquelles ils se trouvent, même si elles semblent différentes de celles habituelles.
- Les volontaires aient pour priorité le projet.
- Garder contact avec lui.
- Le volontaire peut nous trouver une association partenaire.
- Il peut faire la promotion de notre association par les affiches ou sur le net.
- Il peut nous aider dans la politique de recrutement de volontaires nouveaux.
- Il peut en témoigner, en fournissant et en donnant des informations utiles aux futures volontaires.
- Il peut ou peuvent créer des blogs ou des sites avec des photos sur les missions pour servir de témoignage.
Après le séjour :
31) CONCLUSION
Après lecture ce ces clauses de mission humanitaire, vous pouvez comprendre les principes de fonctionnement de ELAYI , la préparation et l’organisation de votre voyage et mission depuis votre pays d’origine jusqu’au Togo ou au Bénin. Vous pouvez fauur confiance à notre équipe; nous mettrons tout en oeuvre pour vous apporter la plus grande satisfaction lors de votre séjour chez nous.